‘Hiphopcampagne’ voor VGC en minister van Onderwijs

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Comment nous avons donné la sérénade à des enseignants bruxellois

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Le défi : les enseignants à Bruxelles méritent de la reconnaissance

Les enseignants font la différence, ce qui est on ne peut plus évident à Bruxelles. Diversité, multilinguisme, problèmes comportementaux et émotionnels découlant de la précarité et/ou d'une situation familiale problématique... En tant que prof dans la capitale, vous êtes confronté à tout cela, mais vous pouvez en même temps vraiment avoir un impact sur vos élèves.

Tel était le point de départ de la Commission communautaire flamande (VGC) et du ministre bruxellois de l'enseignement Sven Gatz. Par le biais de cette campagne, ils voulaient remédier à la pénurie d'enseignants à Bruxelles et faire en sorte que les profs de cette ville se sentent appréciés.

L'approche : dédicace à tous les enseignants

En discutant avec des enseignants, il apparaît qu'ils font surtout ce métier pour la satisfaction qu'ils tirent du fait de pouvoir offrir des opportunités aux jeunes, les aider et les préparer à une belle vie. Ils préfèrent mettre l'accent sur le résultat plutôt que sur le travail en soi.

Nous avons opté pour une campagne en plusieurs phases. Nous avons commencé par une vaste vague de RP afin d'accorder aux profs la reconnaissance qu'ils méritent. Nous nous sommes ensuite focalisés sur des histoires concrètes de Bruxellois pour qui un enseignant a fait la différence dans leur vie.

La campagne : des histoires de respect

Les chanteurs de hip-hop bruxellois Berry et Lefto ont lancé un morceau, avec clip vidéo, pour mettre à l'honneur tous les profs de la capitale. Ce lancement a été soutenu par une campagne sur les réseaux sociaux et une campagne RP à l'attention des médias bruxellois.

Au cours de la deuxième phase, des Bruxellois célèbres ont parlé de leur propre parcours scolaire ou de celui de leurs enfants. Parmi eux : l'humoriste Erhan Demirci, le chanteur Frank Vander linden, l'ancien porte-parole d'Anderlecht David Steegen et la professeure à la VUB Damya Laoui. Leur témoignage était partout dans Bruxelles : sous forme d'affiches sur les bus et les métros, de publicités extérieures numériques ou via les réseaux sociaux.

Sven Gatz, Sammy Mahdi et Ahlaam Teghadouini ont dévoilé une peinture sur la vitrine de Muntpunt en l'honneur de leur prof préféré à chacun. Plusieurs influenceurs ont également partagé leur histoire sur Instagram et Snapchat.

Le résultat : ceci n'est pas un jeu, mais une tâche sérieuse

Au cours des trois premiers jours, nous avons atteint plus de 63 000 Bruxellois et généré 1 330 clics vers le site web. L'engagement sur les réseaux sociaux était en outre très positif, malgré le sujet sensible.La machine des PR tournait également à plein régime : le lancement a été largement relayé dans les médias, avec des articles entre autres dans le Standaard, het Nieuwsblad, HLN, Knack, sur la station Bruzz, sur VRT NWS, ainsi que des interviews sur StuBru, Radio 1 et Radio 2.

Au cours de la deuxième phase, nous avons atteint plus de 53 000 Bruxellois via Facebook et Instagram, et généré près de 2 000 clics vers le site web. Snapchat nous a permis d'obtenir 51 200 impressions supplémentaires, auprès d'étudiants spécifiquement.

« Même des années plus tard, mes enfants font encore un gros câlin à leur instituteur de maternelle Walter. Quiconque partage amour et passion en reçoit toujours en retour. »

Erhan Demirci, humoriste

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